LA 65

Le parcours débute en douceur par 7 kilomètres majoritairement en faux plat descendant. Ils conduisent à la plaine Minervoise et ses vignes.

Une base de loisirs et son lac sonnent la fin de la facilité. L'entrée de Laure marque le point le plus bas de la journée: on ne peut que remonter. Mais cela se fait en douceur. Un virage serré et on aborde la première cote: 1,5 km de pourcentage moyen conduit à un plateau qui peut être exposé aux vents. Vignobles de crus célèbres et oliviers constituent le décor d'une route presque plane.

DEUXIEME ACTE: LE HAUT MINERVOIS

A Cesseras (km 26) on quitte la large route. Une ruelle sur 200 mètres change le décor. C'est la première vraie difficulté du jour. La montée est régulière pendant 5 km jusqu'à Fauzan. Le pourcentage est moyen (5%).

On dédaigne (ou on les laisse aux accompagnateurs) la belle Minerve très proche et les impressionnantes gorges de la Cesse. Après Fauzan la topologie change avec une succession de replats et de ''coups de nez'' assez brefs mais pentus. Cela peut faire mal. D'autant que la descente tarde à apparaître. Ici l'esprit peut être abusé comme il l'est à quelques hectomètres de là par le site de Lauriole et sa célèbre ''cote qui descend''. On est sur un plateau. Le superbe panorama sur la plaine Minervoise, au pied des contreforts Pyrénéens enneigés, montre bien qu'on a pris beaucoup de hauteur; mais 11 km après Cesseras, la descente n'est toujours pas là. Enfin Saint Julien des Meulieres apparait. Le ravitaillement et 6 km de descente promise mettent fin à une forme d'impatience. La récupération est suffisante pour passer sans encombre la cote de Paulignan et les remontées entre Peyriac et Laure. Le faux plat descendant de tout à l'heure est devenu faux plat montant. Hou-là, c'était plus qu'un faux plat descendant. La facilité était-elle trompeuse?

Villeneuve Minervois est en vue. Il reste une dernière montée de 1 km pour en finir avec ce nouveau circuit et livrer ses impressions avant un succulent repas réparateur.