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FLASH: ''L'AUDOISE'' de A à Z

Avec la découverte de routes étonnantes, avec une dotation largement supérieure à la moyenne pour un prix inférieur, avec une cérémonie protocolaire et une organisation saluées unanimement, avec un parrain, Jean Paul Ollivier, disponible et si agréable avec les participants, ''L'Audoise'' a fait son entrée dans le concert des cyclosportives. Sa deuxième édition a conforté ses qualités et a réduit quelques uns de ses défauts. Les deux premières éditions ont permis de mieux cibler les attentes de chacun et la troisième en fera la synthèse même si ces attentes sont contradictoires. Mais cela c'est le rôle des organisateurs, tous bénévoles et, donc, grassement payés. Pour comprendre leur mal de tête, le sondage effectué l'an dernier a montré que 75% des interrogés trouvaient la dernière bosse trop dure et inutile tandis que 25% la réclament à cor et à cris comme un point d'orgue, un petit ''Plateau de Beille'' pour finir.

Après quelques belles migraines ils pensent (les pauvres) avoir fait évoluer leur épreuve dans l'intérêt de tous et ont concocté cette évolution:

Il y aura:

PLUS de circuits (il y en aura 3 chronométrés de140 km, 107 km, 65 km et une randonnée ''sportive'' de 65 km)

PLUSde catégories avec, en particulier une catégorie supplémentaire chez les féminines

PLUS de récompenses et de maillots liés à l'augmentation du nombre de catégories et de circuits.

PLUSde kilomètres que les années précédentes sur les circuits

PLUSde dénivelé.

 

MOINS de bosse finale, réduite à 1 kilomètre.

Dans le détail

LE 140 KMreste destiné aux dur-de-dur, aux fondus des cyclosportives, aux hommes (et aux femmes) de défi. Si la bosse finale a été raccourcie, ce serait une erreur de penser que cela sera plus facile. 9 kilomètres de plus, un dénivelé de 2236 m, encore les terribles pentes de Castans-Tintaine, la Croix De Sous et de nouvelles bosses ça et là compensent aisément le raccourci final. A découvrir!

LE 106 KM est affaire de spécialistes. La distance est conséquente, le dénivelé important, les difficultés étagées, progressives et parfois sérieuses comme à Roquefère et Labastide Esparbeiranque. C'est costaud!  Il faut être ou entraîné ou courageux, et de préférence les deux.

LE 65 KM Il manquait lors des deux précédentes éditions. Il n'y avait pas de place pour la découverte d'une cyclosportive, pour ceux qui aiment les pentes à 5-6%, pour ceux qui ont eu un hiver de marmotte, pour ceux qui préfèrent les efforts plus brefs et néanmoins solides. C'est fait, le vide est comblé. Mais ce n'est pas un circuit au rabais: le dénivelé est tout de même de 834 m.